lundi 5 mars 2012

LE SECTEUR DES BANANES DES CANARIES, MOTEUR ÉCONOMIQUE DE TOUT UN TERRITOIRE


En consommant des bananes des Canaries nous contribuons à la préservation de notre patrimoine commun et de l'économie qui nous unit

Le président de l’association des organisations de producteurs de bananes des îles Canaries (Asprocan), Francisco Rodríguez Díaz, a souligné l'importance du secteur de la banane des Canaries dans l’archipel considérant qu’il s’agit du moteur économique de tout un territoire.
La banane des Canaries est la plus importante culture des îles Canaries et l'axe d'une industrie qui joue depuis des décennies un rôle clef dans la croissance économique de l'archipel. Aujourd’hui, elle continue à être au centre d’une économie dont dépendent des milliers de familles.

Avec près de 400 000 tonnes par an produites dans plus de 9 500 hectares de cultures qui sont distribués dans presque toutes les îles, la banane des îles Canaries est sa principale culture. Le secteur emploie plus de 25 000 personnes, y compris les emplois directs et indirects dans toutes les phases de production : depuis la culture et la récolte, jusqu’au conditionnement et distribution. Ce sont des chiffres considérables pour une région où le taux de chômage atteint des niveaux très élevés.

Par conséquent, et indépendamment des données économiques et du pourcentage du produit intérieur brut, le secteur de la banane favorise le fait qu’une partie importante de la population reste dans les zones rurales ce qui permet un équilibre de la répartition démographique. Francisco Rodríguez Díaz a également mis en évidence le rôle clé des femmes qui occupent la plus grande partie des emplois dans les entrepôts, combiné avec le travail dans les exploitations et travaux de conditionnement du produit.

Il existe également d'autres facteurs fondamentaux qui doivent être pris en compte lorsqu'il s'agit d'une consommation responsable, tels que les questions environnementales, le développement durable et la préservation du patrimoine gastronomique de la région ultrapériphérique des îles des Canaries. Francisco Rodríguez Díaz remarque que: « Tout cela est sans compter le caractère culturel d’un produit issu d’un savoir-faire artisanale transmis de génération en génération, des parents à leurs enfants»
Il est essentiel d'avoir des informations sur les origines des produits qui nous permettent de mettre en valeur des systèmes de production durable et responsable d’un point de vu tout aussi bien social qu’environnemental. «La qualité a un prix, et le consommateur belge le
sait.»

Les bananes produites dans les régions ultrapériphériques de l'Union européenne traversent une dure période en raison des facilités dont bénéficient les importations de bananes extra- communautaires. Comme a été dénoncé par différentes organisations agricoles, les grandes multinationales sont les seuls gagnants de cette situation qui résulte absolument catastrophique pour l'ensemble du secteur bananier européen.

Pour conclure, le président d’Asprocan explique que les consommateurs de l'Union européenne jouent aujourd'hui un rôle essentiel dans la survie et la préservation des cultures de nos territoires. Il nous encourage à découvrir les régions ultrapériphériques et à consommer les produits issus de ces régions. «De cette façon, en plus de bénéficier des produits fabriqués en vertu des normes de qualité stricte exigées par l'Union européenne, nous contribuons à l'environnement, le développement durable, la préservation de notre patrimoine commun et, bien entendu, à l'économie, que nous unit». 

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