“En
consommant des bananes des Canaries nous contribuons à la préservation de notre
patrimoine commun et de l'économie qui nous unit”
Le président de l’association des organisations de
producteurs de bananes des îles Canaries (Asprocan), Francisco Rodríguez
Díaz, a souligné l'importance du
secteur de la banane des Canaries dans l’archipel considérant qu’il s’agit du
moteur économique de tout un territoire.
La banane des Canaries est la plus
importante culture des îles Canaries et l'axe d'une industrie qui joue depuis
des décennies un rôle clef dans la croissance économique de l'archipel. Aujourd’hui,
elle continue à être au centre d’une économie dont dépendent des milliers de
familles.
Avec près de 400 000
tonnes par an produites dans plus de 9 500 hectares de
cultures qui sont distribués dans presque toutes les îles, la banane des îles
Canaries est sa principale culture. Le secteur emploie plus de 25 000 personnes, y
compris les emplois directs et indirects dans toutes les phases de production :
depuis la culture et la récolte, jusqu’au conditionnement et distribution. Ce
sont des chiffres considérables pour une région où le taux de chômage atteint
des niveaux très élevés.
Par conséquent, et indépendamment des
données économiques et du pourcentage du produit intérieur brut, le secteur de
la banane favorise le fait qu’une partie importante de la population reste dans
les zones rurales ce qui permet un équilibre de la répartition démographique. Francisco Rodríguez Díaz a également mis en évidence le rôle clé des
femmes qui occupent la plus grande partie des emplois dans les entrepôts,
combiné avec le travail dans les exploitations et travaux de conditionnement du
produit.
Il existe également d'autres facteurs fondamentaux qui doivent être pris en
compte lorsqu'il s'agit d'une consommation responsable, tels que les questions
environnementales, le développement durable et la préservation du patrimoine
gastronomique de la région ultrapériphérique des îles des Canaries. Francisco
Rodríguez Díaz remarque que: « Tout cela est sans
compter le caractère culturel d’un produit issu d’un savoir-faire artisanale
transmis de génération en génération, des parents à leurs enfants»
Il est essentiel d'avoir
des informations sur les origines des produits qui nous permettent de mettre en
valeur des systèmes de production durable et responsable d’un point de vu tout
aussi bien social qu’environnemental. «La qualité a un prix, et le consommateur
belge le
sait.»
Les bananes produites dans
les régions ultrapériphériques de l'Union européenne traversent une dure
période en raison des facilités dont bénéficient les importations de bananes
extra- communautaires. Comme a été dénoncé par différentes organisations
agricoles, les grandes multinationales sont les seuls gagnants de cette
situation qui résulte absolument catastrophique pour l'ensemble du secteur
bananier européen.
Pour conclure, le président d’Asprocan explique que les consommateurs de
l'Union européenne jouent aujourd'hui un rôle essentiel dans la survie et la
préservation des cultures de nos territoires. Il nous encourage à découvrir les
régions ultrapériphériques et à consommer les produits issus de ces régions. «De cette façon,
en plus de bénéficier des produits fabriqués en vertu des normes de qualité
stricte exigées par l'Union européenne, nous contribuons à l'environnement, le développement
durable, la préservation de notre patrimoine commun et, bien entendu, à
l'économie, que nous unit».
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